« L’« impératif catégorique », c’est pour l’homme le besoin de réagir moralement, et quelquefois aux dépens de ses intérêts personnels, et qui les dépasse. C’est ce que Kant pensait à propos de la valeur. Au fond, la valeur naît à partir d’un irrépressible besoin de dépassement. »
C’est beau, mais « réagir moralement », c’est qui qui établit ce qui est moral et ce qui ne l’est pas ? Retour au point de départ donc.
Des paroles limpides pour profanes :
« la valeur républicaine ne saurait en aucune manière dominer la loi divine et la vérité de la parole révélée. Comment des hommes, même élus, même remarquables, pourraient-ils prétendre mieux parler que Dieu, mieux parler que les Tables de la Loi ? »
C’est plus clair : la morale c’est Dieu qui la détermine divinement.
Dialogue entre Jean-Claude-Carrière et Jean Daniel, dans le Nouvel Obs du 7 octobre 2010, pages 42 à 48 :
"Y a-t-il des valeurs universelles ?"
Différemment formulé et laïcisé par Niquolas Sarkozy, cela donne :
« Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le Bien et le Mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance. »
Morale, valeurs universelles, les a-t-on oubliées lorsqu’on s’occupe de nos harkis jaunes :
"Les derniers rescapés de l'Indochine"
également dans le Nouvel Obs du 7 octobre 2010, pages 34 à 38.
Mais qui donc est le dindon ?