Le sourire au bord des lèvres, jamais un écart mais toujours la justesse des propose : Anouar Ayed revient sur ses passions, sur le hand et son enfance dans une interview sans langue de bois.
Depuis petit, le handball fait parti de ta vie ou il y a eu d'autres sports?
Depuis le quartier, oui. Je viens d'une ville de Tunisie, qui s'appelle Moknine d'où viennent beaucoup de joueurs internationaux. Depuis l'âge de 5 ans je tape contre un mur avec mon ballon. Dans mon quartier, on dessinait des cages sur les murs et on faisait des parties de hand. Je suis tombé dedans petit. Mon père y a joué. Mon frère aussi. Il y a 80 % des mecs de là bas qui jouent au hand.
Après tu as lâché ta ville natale pour aller voir ailleurs. Mais où avant Toulouse ?
A Sosse. A 17 ans, j'ai rejoint l'élite du handball tunisien avec des ambitions comme celle de devenir pro. Ce fût le cas et je ne regrette rien. Puis, j'arrive à Toulouse, j'y suis bien depuis 7 ans. En plus maintenant, on a de nouvelles ambitions. Car, la vérité, au bout de pas mal de temps, c'est usant de jouer le maintient.
Donc, tu te sens en osmose avec Toulouse ?
Evidemment ! Je suis bien dans la ville avec ma famille. Tu sais, quand on avance dans la vie, on recherche de la stabilité pour construire une famille. Toulouse offre cela.
Si je te dis sorties à Toulouse, tu me réponds..
En famille. Je vais souvent au cinéma avec mes deux petites filles de 3 et 5 ans. Ou encore des ballades dans les jardins. Un rôle de père. Et, quand j'ai le temps je vais les chercher à l'école.
Tu es très attaché à ta famille.
J'aime être en famille, il y a quelque chose d'attachant. De sacré. Et puis, ils sont toujours à côté de moi, ils me soutiennent. Tu vois comme je joue sur le côté gauche, je me retrouve proche d'eux pendant les matchs. Je vais leur faire des bisous. Je rigole. On a tous besoin de sentir sa famille à ses côtés. En tout cas moi, c'est primordial.
Revenons à tes loisirs. De la musique un peu ?
J'écoute un peu de tout : de la soul, du funk, des slow... Mais surtout de la musique egyptienne comme dans le cinéma.
Du cinéma donc.
Je suis plus porté vers le cinéma d'action. Pas seulement pour débrancher le cerveau mais aussi quand il y a quelque chose de profond soujacent à l'intrigue du film.
Un film préféré ?
Le Voyage extraordinaire de Samy en 3D... Le met pas, je plaisante.
Sérieusement, ils vont te chambrer dans l'équipe.
Je plaisante mais j'ai bien aimé quand on est allé le voir avec mes filles. Avec les lunettes 3D et tout. Mais sinon, j'ai une préférence pour Gladiator.
Excellent choix... sinon, hormis le cinéma, tu fais quoi dans Toulouse ?
En ville, avec ma femme, on aime les petites rues autours du Capitole avec ses restaurants. Sinon, direction Place Saint Georges pour les petites. C'est parfait pour toute la famille. On mange des pizzas pendant que les filles jouent dans le parc. Et, sinon avec les mecs, si on sort et comme je ne bois pas, je les ramène. Ne compte pas sur moi pour balancer les fêtards.
> Interview d'Anouar Ayed (partie 1)
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