Subway Wars // 8 48o ooo tlsp.
Techniquement, cet épisode n'est pas si génial que ça quand on y pense -je ne me suis pas marré comme une baleine- mais si l'on compare à tout ce que l'on nous sert depuis deux saisons, c'était franchement réussi et surtout la preuve que la sitcom n'a pas nécessairement besoin de "la mother" pour faire avancer ses intrigues. On ressort de cet épisode un peu essouflé car tout est allé très vite mais dans un sens, c'est pas plus mal : pas le temps de se poser de questions, pas le temps de se demander si ou non cette blague était bonne. On se laisse entraîner et on passe 22 minutes sympathiques. Je ne sais pas si le fait de séparer les personnages y a contribué mais aucun d'entre eux ne m'a saoulé, pas même Marshall dont la course folle sur un air country valait le détour. Barney nous a fait du Barney soft, surtout qu'à la fin, il a montré comme il le fait très rarement son humanité et sa tendresse pour Robin en la laissant gagner la course qui signifie tant pour elle. C'était suffisamment bien tourné pour ne pas être niais. C'est vrai par contre que les dernières secondes sur une petite musique typique de la série n'étaient pas nécessaires. Lily m'a bien fait marrer dans le métro, ce qui devient de plus en plus rare. Ses doutes quant à sa stérilité ou celle de Marshall étaient presque comme une évidence. On se doutait depuis le début de la saison qu'on y aurait droit. Et on n'a certainement pas fini avec cette histoire ! Si on n'insiste pas trop là-dessus, ça devrait passer. Mais plus vite elle tombera enceinte, mieux ce sera. Là, ce sera peut-être enfin propice à raconter des histoires nouvelles sur le couple. Ted, le lourd dans le bus, c'était bien vu. Et Robin... ben c'est Robin quoi. Je l'adore et rien que le fait que cet épisode lui soit encore plus ou moins consacré m'a fait plaisir. Les scénaristes ont misé sur le bon cheval. Ils ont enfin compris que Barney était out et Robin était in ! Vive Robin Scherbatzky !
// Bilan // Rythmé et original, cet épisode d'How I Met figure parmi les meilleurs de ces trois dernières années et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux !