A la Plaine-Morte, l'EPFL étudie l'interaction de l'atmosphère et de la neige
Publié le 18 octobre 2010 par Danielle
REVUE DE PRESSE - «On voit que petit à petit, durant les derniers cent ans, les Alpes enregistrent une petite progression de leur température. Pour la Suisse cela représente environ un degré.» C’est le Nouvelliste qui cite le professeur Marc Parlange, de l’EPFL. «Le vrai souci provient des extrêmes. On constate plus souvent qu’auparavant des jours très chauds.Cela a un impact sur les glaciers, mais aussi sur la quantité de neige. A Andermatt, on comptabilise actuellement beaucoup moins de jours qu’il y a trente ans avec une épaisseur supérieure à 50 centimètres du manteau blanc.» Le Valais doit-il craindre des conséquences du réchauffement sur son approvisionnement en eau potable, lui demande Gilles Berreau: «Ce ne sera pas le cas pour les habitants de la vallée du Rhône, par contre ceux qui habitent plus loin en aval et dépendent des sources alpines auront des problèmes.»
Et le professeur de dire son inquiétude:
«L’impact du réchauffement sur la neige peut avoir de grandes conséquences sur le tourisme.»
Le Nouvelliste rappele que l’EPFL mène actuellement des recherches en Valais:
«Nous travaillons sur la Plaine-Morte pour étudier l’interaction de l’atmosphère et de la neige et mieux comprendre le bilan énergétique de la neige et le débit des rivières.»
Les modèles scientifiques servant à calculer ce bilan ont des faiblesses, Marc Parlange précise c’est pour cela que l’EPFL essaie de collecter de nombreuses données sur le terrain pour améliorer ces modèles. «Or, en Valais, les capteurs de données ne sont pas nombreux. Nous sommes donc en train d’en installer partout dans votre canton.»