Je ne l'avais pas vu. Aveugle face à une évidence hors limite. On dépasse toutes les bornes. Spiderman à frappé et tendu ses rêts colorés sur notre facade de l'hôtel de ville. Il a trouvé plusieurs points d'accroche en s'arrimant aux "reliques" d'une oeuvre d'art: la création originale d'Yvaral voulue par Louis Bayeurte pour embellir la nouvelle mairie au début des années 70. Oeuvre magistrale d'Yvaral, artiste de renom international, fils de V. Vasarely. Telle une liane sauvage Spiderman ou ce qui lui ressemble culturellement a tissé sa toile en s'agrippant, en colonisant une oeuvre majeure. Sans soucis, sans remord.
Mais à laisser mourir cette sculpture depuis des années quitte à enlaidir notre hôtel de ville d'une lèpre de métal anodisé il est tout à fait naturel qu'un jour on en vienne à s'exposer aux effets d'une inculturation totale, à une spoliation.
Comment tolérer qu'un "artiste" puisse ainsi s'approprier comme simple vecteur anodin l'oeuvre d'un autre artiste? Il y a une sorte d'indignité dans cet acte et la seule excuse que je puisse trouver pour modérer mon humeur c'est de penser qu'il y un manque de sens culturel, de référent chez l'auteur. A vider les esprits, à décerveler on récolte la moisson dont Yvaral fait les frais.
Il est temps de prendre en compte cette oeuvre et de la restituer dans sa splendeur à la qualité architecturale d enotre hôtel de ville et d'initier les fontenaysiens à la richesse de notre patrimoine.