Ça y est ! On a voté et dépouillé notre bulletin quasiment incompréhensible et des résultats sont sortis (consultables sur l'archivage de newsletters). On peut passer à l'étape suivante, à savoir le référendum interne aux Verts (c'est chiant mais c'est comme ça et statutaire) puis la grand-messe de Lyon.
Que ressort-il de ces résultats ?
Le "socle statutaire" et la "manifeste" sont adoptés (tout est lisible en ligne par là) à une majorité écrasante (respectivement à 84 % et 90 %). Les amendements (tirage au sort de "coopérateurs" pour participer à des instances décisionnaires, pilier de partis associés et extension des droits des coopérateurs au même niveau que les "adhérents" notamment pour le choix de candidats aux élections externes) sont en revanche rejetés par une majorité relative (moins de 50 % de "oui").
Malgré tout, la majorité (même relative) obtenu par ces amendements nous obligent à ne pas les balayer négligemment du revers de la main. Une conférence de consensus devrait se réunir après le référendum interne aux Verts et tâcher d'intégrer éventuellement une partie des amendements, en cohérence avec le reste et les souhaits de chacun.
Bref, pour l'instant, on peut simplement se concentrer sur le principal : le socle et le manifeste largement adoptés et attendre un peu pour la suite. Grâce au rejet relatif des amendements, qui étaient les seuls éléments qui posaient réellement problème, l'accélération calendaire n'existe plus et on se donne un peu de temps pour souffler ainsi que pour s'adresser un peu plus au monde extérieur avec les vrais problèmes de la société (et c'est pas ce qui manque : retraites, pétrole, corruption, emplois, biodiversité...).
Pour finir, je reprends les mots de Cécile Duflot rapportés par Libé :
«Il fallait qu’on en finisse. Le 13 novembre, l’affaire sera réglée», prévoit Duflot admettant que «peut-être, on entend moins la voix des écologistes», notamment sur les retraites, malgré «la dizaine de meetings unitaires» auxquels elle rappelle avoir participé. Certes, «on ne doit pas se perdre dans l’interne: après deux ans en impro depuis la campagne des européennes..., il fallait stabiliser notre mouvement.»
il va de soit que je compte bien voter "oui" au référendum interne des Verts pour compléter le travail de "fusion-création".