Quelle est la valeur réelle du cette équipe s'interrogeait le présentateur en ouverture de son émission qui avait réunie entre autre Daniel Anicet Noah, chroniqueurs sportif ; Jean Paul Akono, directeur technique adjoint n°1 ; Emmanuel Gustave Samnick, Dp de l'hebdomadaire Ndamba ; Abel Bengue de la CAF et Blaise Etoa de Orange Cameroun.
Difficile en effet après cette prestation en demi teinte des lions, version Javier Clementé de ne pas revenir sur le sujet, quand on sait que l'enjeu est de taille. Au terme des éliminatoires, seul le premier de la poule obtiendra directement son ticket par le rendez vous africain Gabon-Guinée 2012.
Pour d'aucuns en effet, le problème des lions repose sur l'existence du concept de " joueurs bannis ". Comment comprendre que ceux qui sont performants actuellement (Alexandre Song, ...) ne soient pas de la partie ? Selon Abel Bengue, journaliste sportif de la première heure et désormais au service communication de la CAF, qui n'hésite pas de prendre les camerounais à témoin, " il y a un malaise ". Il enfonce le clou en disant d'ailleurs que " dans cette équipe, il y a plus de tsar que de star."
Et si le problème, c'était aussi le coach ? Pas de doute. " Il n'a jamais connu l'Afrique " fait remarque J P Akono. Normale donc qu'il ne sache pas qui il va appeler à l'équipe nationale. C'est la preuve ça flotte. D'ailleurs Anicet Noah voit un scandale à travers cette clause qui accepte que le sorcier espagnol réside en Europe. Où a résidé Pierre Le Chantre à son époque ? Et quid du résultat qui s'en est suivit ?
En tout cas il faut laisser le temps à Clementé de distinguer les papayers des cocotiers selon le mot de notre cher Daniel Anicet N. Car à la troisième journée, il faudra croiser le ballon face aux sénégalais qui ont le vent en poupe (11 buts en deux matchs). En face, les lions totalisent 4 buts et deux encaissés. Chez les partenaires, on observe avec intérêt la passe que traverse les lions indomptables avec attention car l'image de la firme est à préservée. N'est ce pas Blaise Etoa.
Bruno Patchoaké