En vrac, les chauffeurs de taxis sont décidément une corporation de merde : j’ai appelé G7 à plusieurs reprises jeudi pour avoir un taxi vendredi matin, 6h45, pour m’emmener à Roissy : complets, après m’avoir fait attendre plusieurs fois 5 minutes au téléphone. Idem chez taxi bleus. Qu’à cela ne tienne, bande de parasites (je penserai à vous lors de votre prochaine grève contre l’augmentation du nombre de taxis parisiens, vivement le développement de taxis privés, low cost, comme ailleurs, un peu de concurrence ne fera pas de mal à ces fainéants), je prendrai les transports en communs.
La station de métro de St Germain des Prés est horrible avec une grosse valise : escaliers, tourniquet étroit et mal foutu. Aux Halles, ils se sont dit qu’il pouvait y avoir des gens avec des valises, c’est mieux foutu, mais il faut chercher les escalators. Si vous êtes handicapé, bonne chance. J’avais déjà ma carte d’embarquement (merci Air France), par contre, pour laisser sa valise, il y a encore du progrès : il faut quand même faire la queue avec les gens qui enregistrent normalement. Pas trop de monde heureusement, mais en attendant de faire du ciel le plus bel endroit de la terre, il faudrait que certains employés Air France aient un peu plus le sens client : jeune et déjà branleur. Heureusement que la responsable de ce jeune con est plus efficace : en 1 minute c’était fait.
Passage du contrôle bagages sans trop de problèmes (pas de poussières suspectes dans mon sac), petite attente sous la cathédrale/Terminal 2F international, puis embarquement (directement dans l’avion, pour une fois). Pas mal de brouillard, donc retard. Voisins assez horribles : un gamin de 11 ans, tête à claques, avec son père psychorigide à gauche, couloir à droite, et de l’autre côté un type gros laid, avec un polo rose, berk!
Pour ne rien arranger, le système d’on board entertainement par Rockwell Collins (si ça se trouve, je connais des gens qui ont participé à la mise en place de ce système), qui tourne sous Windows CE plante et doit être relancé 2 fois. Films déjà vus, pas terribles.
Plateau brunch salé (garanti sans porc, merde alors, moi je veux du porc), avec ceux tranches de fromage, du jambon de dinde, une crêpe champignons, béchamel, un fromage blanc, une compote pommes abricots. Avec un chocolat chaud et un verre d’eau (l’eau n’est plus fournie par défaut, par contre l’ignoble jus d’orange, oui).
Bof, bof, bof… Arrivée à Beyrouth avec pas trop de retard, 15 degrés, contrôle passeport assez rapide, récupération rapide de ma valise, hop, je retrouve mon père, les vacances commencent (ah oui, et en plus il y a une connexion internet presque décente à la maison, maintenant).