Nous ne sommes plus à une affaire près allez-vous dire. Et vous auriez raison, une de plus ou une de moins après tout ... Certes, sauf que cette fois-ci, l'affaire en question est d'actualité. En
effet, elle touche la réforme des retraites !
Selon certaines sources journalistiques -Médiapart en tête repris par Le Nouvel Obs et d'autres médias-, il pourrait se profiler un délit d'initié qui toucherait le président Sarkozy et
son frère Guillaume :
Je m'explique. Guillaume Sarkozy est le frère du président de la République. Il est également le délégué général de Malakoff Médéric, société spécialisée dans les assurances, la
mutuelle santé, l'épargne, la prévoyance et ... la retraite !
Auparavant, Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît des difficultés. Il a donc
été purement et simplement écarté de la direction. Malgré cet échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau ayant réussi à le parachuter au sein du groupe Médéric. Le groupe est
financièrement puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.
En 2008, grâce à la participation au capital que détient Médéric, Guillaume Sarkozy parvient à faire son entrée au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu'il
devrait quitter dans quelques temps suite au rachat du groupe.
Guillaume a bien compris que sa place au sein du groupe Médéric -devenu entre temps Malakoff Médéric- était cruciale. Il a donc décidé d'en tirer avantage en créant une sorte de participation ou
"co-entreprise" avec la Caisse des Dépots et Consignations (CDC) -organisme d'Etat-, et sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP).
L'ambition affichée de cette alliance entre la CNP, CDC et le groupe Malakoff Médéric est claire : jouer un rôle majeur sur le marché de la retraite complémentaire dans les années à venir. Ce
sera chose réelle le 1er janvier prochain avec la création d'une société commune qui regroupera le groupe Malakoff Médéric, la CDC et la CNP.
Nicolas Sarkozy arrive donc à point nommé dans cette affaire avec sa réforme des retraites qu'il souhaite faire adopter à tout prix. La réforme "va conduire à l'asphyxie
financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares
exceptions près", nous explique le site Médiapart. Le Président assècherait donc la retraite par répartition au profit d'un mode de capitalisation.
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", nous explique le site du Nouvel Obs. En effet, la CDC est une institution publique présidée par un
parlementaire, la CNP est une filiale de la CDC et présidée par François Pérol, ancien secrétaire adjoint de l'Elysée.
Pour rappel, la CDC gère le fond de réserve des retraites. Une raison réelle de cette réforme des retraites ? On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy s'entête à vouloir passer
en force cette réforme. Avec quelques 40 à 100 milliards d'euros en jeu, on comprend mieux la motivation de la famille Sarkozy et de leurs intérêts...
Source : Le Post