Une étude récente lancée par Makheia Group avec l’institut d’étude Occurrence révélait ainsi que 57 % des français jugeraient faux le discours des entreprises françaises en matière de développement durable. Deux tiers des personnes interrogées dans ce même sondage n’étaient pas capables de citer une entreprise au discours crédible (64%).
A force de communiquer à tout va, de nombreuses marques ont contribué à saturer l’espace publicitaire d’arguments écologiques avec pour résultat de déconsidérer une bonne partie du discours des entreprises. Les consommateurs en sont désorientés et se montrent finalement blasés.
Désormais, si le développement durable entend être un argument de vente, il faut aux entreprises fournir les preuves de leur engagement véritable et changer leur communication.
Pour résumer la situation, à l’heure actuelle se dessinent 3 tendances en matière de communication :
- La tendance classique = promotion des atouts et impasse sur les défauts
- La tendance trompeuse = le « greenwashing »
- La tendance responsable = promotion des atouts en avertissant des risques
- Le message ne doit pas induire en erreur le consommateur sur les qualités environnementales d'un produit : l’utilisation de l’argument écologique doit répondre à des critères fondamentaux le justifiant, afin de ne pas induire le consommateur en erreur.
- Le message ne doit pas inciter à avoir un comportement non éco-responsable : car les messages peuvent aussi avoir des impacts environnementaux en représentant et donc véhiculant certaines valeurs et comportements.
Sources : SEquoia ; Maxisciences