Les 35 heures, un tabou ? En déclarant, dans une interview au Journal du Dimanche, qu’il est favorable à la suppression d’un jour de RTT aux salariés aux 35 heures pour financer la dépendance des personnes âgées, le député Laurent Hénart l’a transgressé.
Ce n’est pas la première fois que cette proposition est faite : avant le président de l’Agence nationale des services à la personne (ANSP), l’ancien ministre de Jacques Chirac Philippe Bas avait fait cette suggestion.
Cette fois-ci, l’idée risque d’être appliquée, alors que la dernière « grande réforme » de la législature (à supposer qu’il y en ait eu d’autres avant) est celle de la dépendance.
Le précédent Raffarin
En 2004, le gouvernement Raffarin avait déjà supprimé le jour férié du lundi de Pentecôte dans le même but, un an après la canicule qui avait coûté la vie à 15 000 personnes âgées. Mais il n’écornait pas le principe de la durée légale de travail de 35 heures comme le ferait la mesure de Laurent Hénart si elle était adoptée.