Or Albert Camus a su statuer ce qu’était la condition de l’homme révolté, et ce, dans ses nombreuses modalités. Son combat : sa quête de justice, de liberté et de vérité pure, transcendantale. Cela répond à sa volonté de comprendre le monde.
Subsiste le problème de l’amour désintéressé, départi du souci de préservation. L’homme n’en est pas encore capable. Car « on aime l’humanité en général pour ne pas avoir à aimer les êtres en particulier ».
Sourire et parler au voisin dans le métro, dans la rue, pour rien… ne serait-ce pas là l’amorce d’une bombe autrement plus puissante qu’une grève « contre », jamais armée d’un vouloir, d’un désir, d'une véritable communion?