Perso, je m’en tape. «Poussière, tu retourneras poussière» et ce qu’il peut advenir ensuite de ma dépouille, peu m’en chaut. Le cimetière des indigents conviendra fort bien à mes revenus et souhaits. Mais je n’en conçois pas moins l’indignation des familles qui ont choisi une sépulture digne de ce nom et payé pour qu’elle soit respectée le temps d’un concession. Or, la mésaventure de Joelle Delardière, citée par TF1-news Terrible méprise au cimetière de Limeil-Brévannes mérite que l’on s’y attardât.
En effet, alors qu’elle avait réglé les frais de la concession jusqu’en 2020, elle eut dernièrement la cruelle surprise de constater que la tombe familiale sur laquelle elle se recueillait régulièrement avait disparu : plus de pierre tombale, plus de cercueil, plus rien. La mairie avait procédé au nettoyage – normal - des concessions arrivées à échéance. Sauf que la sienne courrait encore 10 ans.
Par chance, les restes funéraires n’étaient pas encore réduits en cendres et elle put récupérer crânes et ossements. Elle n’est pas même pas certaine que ce fussent vraiment les siens… Les test ADN, ça sert à quoi ? et la commune de Limeil-Brévannes serait bien inspirée de faire un geste. Déjà, rétablir la sépulture comme elle était. Ce serait quand même fort de café qu’elle fît payer une autre pierre tombale.