La sophrologie et la relaxation visent aussi à une détente mentale.
Or, cette dernière paraît toujours plus difficile à atteindre, du fait de la présence de pensées lancinantes. Contrariétés, soucis, idées récurrentes, obsessions et autres ruminations font tourner notre esprit "en boucle", provoquant fatigue, saturation, voire sentiment d'impuissance.
Ces pensées semblent "impossibles à arrêter". Elles gâchent le quotidien car elles occupent tout notre champ mental. C'est un peu comme moudre des grains de café, en faisant repasser inlassablement la mouture dans le moulin. La mouture devient de plus en plus fine, pourtant le café aura toujours le même arôme. En quoi avons-nous fait avancer le problème ?
Et parfois, le moulin tourne "à vide", tellement il est habitué à fonctionner. Le moindre souci, la plus petite préoccupation devient sujet de rumination. Voire, on recherche ce que l'on pourrait "moudre". Il existe une tension mentale permanente.
On ne peut pas complétement arrêter les pensées, mais on peut les canaliser (la sophrologie apprend de nombreuses techniques pour cela).
On peut aussi s'efforcer de rétablir la pleine présence, la fameuse antienne "vivre ici et maintenant" (ça commence à devenir une habitude, non ?).
Débutez par ce premier réflexe : définir l'ordre du jour.
Lorsque vous êtes quelque part (ici) et que vous vous consacrez à une activité quelle qu'elle soit (maintenant), demandez-vous : "Quel est l'ordre du jour ?".
Si les pensées qui agitent votre esprit à ce moment-là ne correspondent pas à cet ordre du jour, zappez ! Recalez vos pensées présentes sur l'activité en cours, et rien que cela. Le reste peut attendre ou appartient déjà au passé. Ca devrait déjà être un début du soulagement - et une excellente habitude à réitérer.