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On se croirait dimanche

Publié le 09 avril 2006 par Menear

Ca tombe bien, c’est dimanche. C’est dimanche, et avec ce jour sinistre son lot de grisaille, de pluie, de rien, de vide. Même pas envie d’écrire. Même pas envie de continuer « Coup de tête ». Mais il faudra bien, alors je m’y mettrai, dans l’après-midi certainement.

Mais c’est surtout dimanche avec de réjouissantes réflexions sans intérêt sur ce que je vais bien pouvoir devenir dans ce monde tout gris. C’est peut être à cause de la reprise des cours prochaines (j’imagine) ou peut être que c’est autre chose, mais toujours est-il que j’en reviens encore au même point : putain qu’est-ce que j’ai envie d’arrêter la fac. Evidemment, se dire ça au mois d’avril de la deuxième année, ce n’est pas juste « pas malin », c’est même complètement idiot. Mais bon, marre de lire ces livres que je n’ai pas envie de lire, marre de perdre mon temps sur des dissert sans intérêt qui ne rapportent que des 6 ou des 9, marre de ce petit monde universitaire qui s’intéresse à tout sauf à l’Art, marre de tout ça…

Oui mais quoi faire d’autre ? Ah oui, bonne question… Non seulement je ne sais rien faire mais en plus je n’ai envie de rien faire. C’est terrible. C’est pénible, surtout. Parce que ce que je voudrais faire, ça, je le sais. Je voudrais écrire. Parce que, oubliant toute espèce de fausse modestie, c’est tout ce que je sais faire. Mais bon, je ne voudrais pas non plus gagner ma vie en écrivant. Il me faudrait une source de revenues extérieures, histoire que ça ne transforme pas mon « activité littéraire supposée » en travail purement alimentaire. Mon Dieu que c’est compliqué…

Mais c’est vrai que j’aimerai faire comme les artistes que j’apprécie, tout lâcher et se lancer à fond dans « l’Art ». C’est tellement difficile à comprendre ?

Bon, c’est pas grave, tant pis. Dans quelques jours, je suppose, je reprendrai les cours, et puis après les partiels, et puis après l’habituel ennuie des vacances d’été, et puis une autre année, d’autres cours, d’autres partiels et ainsi de suite, et ainsi de suite et ainsi de suite…

Ce billet n’appelle aucun commentaire. Ca tombe bien, c’est dimanche. C’est dimanche, et avec ce jour sinistre son lot de grisaille, de pluie, de rien, de vide. Même pas envie d’écrire. Même pas envie de continuer « Coup de tête ». Mais il faudra bien, alors je m’y mettrais, dans l’après-midi certainement.

Mais c’est surtout dimanche avec de réjouissantes réflexions sans intérêt sur ce que je vais bien pouvoir devenir dans ce monde tout gris. C’est peut être à cause de la reprise des cours prochaines (j’imagine) ou peut être que c’est autre chose, mais toujours est-il que j’en reviens encore au même point : putain qu’est-ce que j’ai envie d’arrêter la fac. Evidemment, se dire ça au mois d’avril de la deuxième année, ce n’est pas juste « pas malin », c’est même complètement idiot. Mais bon, marre de lire ces livres que je n’ai pas envie de lire, marre de perdre mon temps sur des dissert sans intérêt qui ne rapportent que des 6 ou des 9, marre de ce petit monde universitaire qui s’intéresse à tout sauf à l’Art, marre de tout ça…

Oui mais quoi faire d’autre ? Ah oui, bonne question… Non seulement je ne sais rien faire mais en plus je n’ai envie de rien faire. C’est terrible. C’est pénible, surtout. Parce que ce que je voudrais faire, ça, je le sais. Je voudrais écrire. Parce que, oubliant toute espèce de fausse modestie, c’est tout ce que je sais faire. Mais bon, je ne voudrais pas non plus gagner ma vie en écrivant. Il me faudrait une source de revenues extérieures, histoire que ça ne transforme pas mon « activité littéraire supposée » en travail purement alimentaire. Mon Dieu que c’est compliqué…

Mais c’est vrai que j’aimerai faire comme les artistes que j’apprécie, tout lâcher et se lancer à fond dans « l’Art ». C’est tellement difficile à comprendre ?

Bon, c’est pas grave, tant pis. Dans quelques jours, je suppose, je reprendrai les cours, et puis après les partiels, et puis après l’habituel ennuie des vacances d’été, et puis une autre année, d’autres cours, d’autres partiels et ainsi de suite, et ainsi de suite et ainsi de suite…

Ce billet n’appelle aucun commentaire.


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