Les gens ne savent pas écrire un monologue

C’est idiot, c’est terrible (c’est selon), mais c’est vrai. Les gens ne savent pas écrire un monologue. Ils sont tellement désespérés, qu’ils tapent « comment écrire un monologue » dans Google à tout bout de champ. En quoi ça m’intéresse ? Et bien les gens qui tapent ça dans Google tombe ici, sur mon blog, alors oui, je me dis que ça m’intéresse d’une manière ou d’une autre. Alors comme j’imagine que ces gens là, ceux qui tapent ça sur Google, ne trouvent pas de réponse à leur question existentielle, je vais leur dire, une bonne fois pour toute, la recette d’un bon monologue :

Il suffit de parler dans le vide.

Voilà, c’est fait, et tout ça grâce à moi. C’est pas merveilleux ? Pour exemple, il suffit de prendre n’importe quel billet de ce blog (ou d’un autre, évidemment, mais comme celui là est à portée de main…).

Pour en revenir à mon problème du jour (cf. billet précédent), ça va un peu mieux. C’était juste ma crise de « j’ai besoin qu’il y ait un truc qui aille pas histoire d’avoir ma petite journée de déprime/angoisse/pas content dans ma semaine et/ou mon mois ». Il suffit juste de laisser passer. Et puis c’est aussi (surtout ?) une façon idiote de fuir cette période de partiel à la con qui s’approche, mine de rien, mouvement anti-CPE ou pas. C’est tout de suite plus facile de se dire « tiens, si j’arrêtais tout plutôt de me faire chier à envisager de me planter ? ». Enfin, c’était un billet à ignorer, mais merci à ceux qui se sont manifesté après coup.

Ma réponse à cette petite demi-journée de dimanche gris ? Quelques écoutes de The Fragile de Nine Inch Nails bien fort pour se déconnecter le cerveau de tout le reste, quelques lignes de « Coup de tête », parce qu’il faut bien continuer, une nouvelle de Tournier et surtout l’envoie de « Point d’interrogations », mon (seul) roman, à une nouvelle maison d’édition, puisque Actes Sud a décidé de bouder. J’envisage aussi d’envoyer autre chose autre part, mais ça, je préfère ne pas encore trop en parler. Non pas que j’y crois à fond (mais un peu quand même, sinon j’enverrai rien nulle part) mais c’est histoire de me motiver, progresser et tout ce qui s’en suit. En tous les cas, je vous tiens au courant, of course ;) !