Vous commencez sans doute à en avoir l'habitude, comme tous les mois (mais avec quelques jours de retard, personne n'est parfait) revoilà un nouvel épisode de Mécanismes, le neuvième en tout et le troisième de cette Saison 2. Histoire de vous remettre dans le bain, je vous propose un petit...
Résumé des épisodes précédents : Arto Pizzetti et Erin Bakura enquête sur la mort suspecte de Paul Blanchet dont l'affaire, qui datte de trois ans, n'a toujours pas rendu son verdict. Leur unique suspect, qui est aussi le fils illégitime de Blanchet, vient de lâcher deux noms, de façon plus ou moins directe : une danseuse qui l'aurait aidé à mettre en place la tentative de chantage de son père et une inventrice, une dernière personne présumée à avoir parlé à la victime. Pizzetti part donc, en compagnie d'un sténographe, direction la France, où vit l'inventrice en question : Maryse Bastie.
Bonne lecture à tous ;) !
Le train pour Paris partit un peu après neuf heures. La veille, Erin Bakura avait donné son feu vert à Arto Pizzetti pour qu’il retourne en France, interroger Maryse Bastie, l’inventrice que l’on pensait présente chez Paul Blanchet trois jours avant sa mort. L’enquêteur français partait donc avec la bénédiction de sa collègue et, plus surprenant, avec un équipier, Bakura lui ayant offert la compagnie du sténographe du Kommissariat d’Offenburg. « Ce n’est pas grave, avait dit la commissaire lorsque ses propres hommes s’étaient opposés à cette décision, car il travaille officiellement pour la municipalité, et pas pour le Kommissariat, et que je ne peux pas me permettre de me passer de l’un de vous. C’est donc le sténographe qui partira. » Et, à Arto Pizzetti, elle avait également ajouté : « je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée, mais je préfère que vous soyez accompagné. C’est un bon élément, il possède une excellente connaissance du dossier et il vous sera très utile pour les entretiens » et elle avait ajouté une petite tape sur l’épaule qui se voulait sans doute amicale. Pizzetti, de son côté, presque malgré lui, était convaincu que ce prétendu geste était aussi une manière de le surveiller, sinon le contrôler. Mais cela faisait partie du jeu, et Pizzetti ne s’en formalisait pas.
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