Journée qui a commencée avant hier soir et qui s'est terminé hier soir seulement. Avant hier soir avec une soirée chez Isa. Une soirée "Tartiflette & Crumble", respectivement préparés par Virg et Elsa. Par rapport à la quantité de bouffe préparée, on n'était pas nombreux du tout : juste les trois précédemment citées, Fanny, Elise et moi-même.
C'était une bonne soirée, évidemment ; beaucoup de conneries racontées pour peu de discussions sérieuses (en même temps faut dire que disserter sur Barthes ou bien la question de l'écriture féminine, ça nous arrive "quotidiennement" les jours de cours, alors...).
Longue soirée, petite nuit avec cours le jeudi matin, un cours de 19e que j'étais, évidemment, le seul de notre petit groupe à suivre (c'est une option), sinon c'est pas drôle... Un cours assez brumeux, on va dire, compte tenu de mon incapacité à rester concentrer plus de quinze secondes. Aprèrs, à peine le temps de manger chez (et avec) Elise (qui m'a aussi hébergé pour la nuit, soit dit en passant) qu'il fallait déjà repartir. Direction Morlaix, via la gare de Châteaucreux, via la gare de Lyon Part Dieu, via la gare de Lyon tout court via la gare Montparnasse.
En gros, disons qu'il s'agit de quelques heures d'attente ensomeillé dans un train qui semble prendre plaisir à traverser les régions les plus vides et les plus embrumées possibles... Soit.
Une fois à Paris (précisons pour le coup que j'ai plutôt l'habitude de transiter par Rennes quand je vais en Bretagne, qui a le mérite de n'avoir pas à changer de gare), c'est le labyrinthe du métro qui démare, le tout entrecoupé du cirque des âmes en peine permanent (c'est à dire les gens qui déambulent, zombifiés, dans les couloirs de métro ; c'est à dire aussi cet absurde tapis roulant plat où tout le monde marche quand même, histoire de ne pas perdre de temps et où un type à la fois robotisé répète laconiquement un "Gardez les pieds à plat" qui semble avoir l'effet d'une lobotomie collective). Une heure de transition particulièrement déprimante (oserais-je même dire "aliénante").
Et puis un nouveau train, le dernier, avec un premier voisin qui respirait trop fort et qui mangeait tout l'accoudoir commun avec son coude pointu et puis un deuxième voisin, moins bruyant, bloqué sur un article de magasine sur le dernier James Bond et qui a trouvé malin de s'endormir juste avant que moi je doive me lever pour descendre à ma gare. Grrr.
Une longue journée un peu étrange, très agréable mercredi soir et puis plus anecdotique hier. Une parenthèse étrange, c'est comme si en fait le jeudi n'avait pas pu s'écouler normalement. Comme si je l'avais sauté. Bref. Toujours est-il que la sensation en arrivant du haut du Viaduc de Morlaix est toujours aussi... particulière. Le noir miroir de la vitre du train qui s'allume juste au moment où on traverse ce fameux Viaduc et toute la ville et ses lumières qui apparaissent le temps de la traversée...
Je reste ici pour le week-end, un peu plus même, puisque je rentre mardi. Le temps est moche mais ça je le savais déjà. Et dire que j'ai apporté du boulot (que je ne ferai sûrement pas)...
Ne pas penser que j'ai des partiels la semaine prochaine. Ne pas penser que j'ai des partiels la semaine prochaine. Ne pas penser que j'ai des partiels la semaine prochaine. Ne pas penser que j'ai des partiels la semaine prochaine..