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Tempête de nuit

Publié le 05 décembre 2006 par Menear

C'était la nuit dernière et j'ai bien cru que la maison d'Hugo allait s'envoler ou, sinon, que les fenêtres allaient toutes s'ouvrir d'un coup et tout faire péter de tous les côtés. Mais en fait non, le vent a juste continué à venter et la pluie à battre contre les volets et le tout a continué à me réveiller toutes les demi heures, me permettant au passage de vivre mes rêves quasiment en direct, rêves que j'ai depuis totalement oubliés, ça tombe sous le sens, j'aurais dû les noter.

Et puis ce matin, il a fallut se lever tôt (réveil sur la musique de Astragalous Earth Backgammon d'Utena, ça claque !) et, une nouvelle fois en moins d'une semaine, retrouver cette espèce de drôle d'absence transitoire : le train, pendant au moins huit heures. Au début, c'est toujours un peu emvrumé, voire même complètement flou, et puis il y a un petit quelque chose qui me fait reprendre surface. Ce quelque chose, ce matin, huit heures, c'était l'apparition d'une gigantesque éolienne au détour de l'un de mes regards à travers la fenêtre, éolienne qui a surgit au moment même où mon lecteur MP3 passait « Prophet », de Yoko Kanno (sur l'OST d'Arjuna, on peut l'écouter dans l'un des premiers épisodes de Mécanismes pour ceux que ça intéresse). De toute évidence, ça fait son petit effet...

Etrangement (en fait non, je le savais d'avance), passé Rennes le temps redevenait supportable, puis il s'est même transformé en climat normal, voire même ensoleillé à mesure qu'on se rapprochait d'abord de Lyon, puis de Sainté. Le changement à Rennes est d'ailleurs on ne peut plus expéditif : dix ou quinze minutes à peine, donc même pas le temps de s'acheter un croissant (j'avais envie de croissant à ce moment là, c'est que je m'y suis fait à mon croissant tous les jours maintenant que je passe mes midis à la Mie de Pain !). Après, tout va très vite, je n'ai pas le temps de m'emmerder et pour cause, j'ai une dissert intordable à tordre. C'est là que les petits « incidents » de la SNCF arrivent : on doit changer de train quelque part dans une garre d'Ile de France. Rien de bien dramatique en soit, mais il se trouve que les gens tout autour, eux, trouvent ça dramatique et y vont de leur petit commentaire chacun à leur tour. Les gens peuvent être cons, des fois... Bref. Le train repart et tout roule (sic) jusqu'à Lyon. Arrivé à Lyon : surprise, mon TER qui devait me conduire devant la fac (presque) sur un plateau un petit quart d'heure avant un cours auquel je comptais assister est tout simplement « supprimé ». Il faut donc changer pour un bus, nettement plus lent, et vas-y que ça se remet à raller sur la SNCF, mais bon, je ne m'attarderai pas sur le niveau de pénibilité des gens ce soir, promis.

Bref, tout ça pour dire que je suis rentré, déjà, et que j'ai laissé Morlaix derrière moi à près de neuf heures de voyage. Je ne suis pas allé en cours de 16e pour cause de je suis arrivé trop tard à cause de mon car. C'est pas plus mal en même temps, parce que je me voyais mal subir une heure et demi de cours après mes neuf heures de train/bus/tram.

Allez, je laisse là la Bretagne et Morlaix, je la retrouverai vite, probablement en janvier...

Tempête de nuit

PS : Apparemment, je suis le seul à m'être aperçu de la tempête de cette nuit là-bas, ça doit être assez commun pour les vrais bretons !


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