Aujourd'hui, ce n'était pas une dissert, c'était un devoir de Littérature Comparée, mais de fausse Littérature Comparée, parce qu'en fait, ça aurait aussi bien pu être un devoir de langues avec, au programme, un sonnet à traduire bêtement d'abord, « littérairement » ensuite, avant d'avoir à expliquer nos choix de traductions et, ah oui, aussi, d'analyser un tout petit peu le poème. Le sonnet en question, le voilà :
When to the sessions of sweet silent thought
I summon up remembrance of things past,
I sigh the lack of many a thing I sought,
And with old woes new wail my dear time's waste;
Then can I drown an eye (unused to flow)
For precious friends hid in death's dateless night,
And weep afresh love's long since cancelled woe,
And moan th'expense of many a vanished sight.
Then can I grieve at grievances foregone,
And heavily from woe to woe tell o'er
The sad account of fore-bemoanèd moan,
Which I new pay as if not paid before.
But if the while I think on thee (dear friend)
All losses are restored, and sorrows end.
Rien à dire, quelle joie de devoir traduire du Shakespeare quand la matière n'impose absolument pas ce type d'exercices...
Bref, c'est fini pour les écrits, il ne me reste plus qu'un oral de Latin (sic) jeudi, une petite demi-heure, et hop, de nouveau en pseudo vacances pour une grosse semaine et donc, par conséquent, le temps d'écrire des billets plus pertinents que celui-là.