Réglons de suite la question : je ne connais pas les films de Cronenberg. Aucun. Les promesses de l'ombre, c'est le premier film de lui qui me motive suffisamment pour me déplacer jusqu'au ciné ; en règle général, je ne suis pas vraiment attiré par ses productions (allez savoir pourquoi). Cette chronique vaut donc ce qu'elle vaut, c'est à dire pas grand chose, c'est à dire l'opinion d'un type qui est allé voir un film par défaut et qui n'a aucune idée du background artistique du réalisateur. Bien, c'est dit.
Les premières images, d'entrée, nous plonge dans la communauté russe de Londres qu'on ne quittera plus jusqu'au générique de fin. Les premières images, d'entrée, nous plonge dans une ambiance glaciale, glauque au possible, gore, parfois (la scène d'introduction est particulièrement forte à ce niveau là). Les premières images, donc, donnent le ton d'un film sombre, dur, sanglant.
Le rayon de soleil du film, c'est Anna (Naomi Watts), cette sage-femme tout ce qu'il y a de plus normale, qui accouche « un beau jour » une prostituée/droguée russe de quatorze ans. Elle meurt, pas sa fille. Se sentant responsable du bébé, Anna récupère le journal intime de sa mère et part à la recherche de sa famille, à la recherche d'un foyer pour l'enfant. Elle tombe bien vite sur le milieu mafieux russe qui s'articule autour de Semyon, vieux chef de gang, son fils Kirill (Vincent Cassel, un poil agaçant) et Nikolaï (Viggo roi de la pomme de terre Mortensen), le « chauffeur » : celui qui s'occupe d'anonymer et de se débarrasser des cadavres (cf. la vidéo, ci dessous, en VO non sous-titré, je sais, mais on fait ce qu'on peut, hein). Voilà pour les grandes lignes.