...ne sont pas faits pour affronter les tempêtes sarthoises – pardon, le temps sarthois habituel ; ai bravé des vents insurmontables (mais surmontés finalement) et la flotte habituelle des jours de gris ; et pourquoi est-ce que je porte toujours des pantalons blancs ou beiges, bref : qui salissent quand il pleut comme ça ? ; les armatures du fameux parapluie Jules, elles ne tiennent pas bien longtemps face aux assauts répétés de la météo et puis franchement, comment ça se fait que les rues ici, elles soient barrées même pour les piétons quand il y a des travaux ? et pourquoi des travaux d'ailleurs ? ; un quart d'heure de marche humide, tout ça pour pouvoir poireauter devant le Shoppi, pas encore ouvert à 14h01 (alors que sur les pubs c'est marqué que ça ouvre à 14h00, un vrai scandale m'sieurs-dames) ; tout ça pour avoir l'immense privilège de payer 7€ et quelques pour des piles, et puis se taper le retour encore, rien dans la boîte aux lettres alors que j'attends un truc d'ebay depuis une semaine et puis les gars du ravalage qui ravalent mais sur l'autre façade à présent ; dix minutes à attendre au téléphone pour arriver à joindre le standard du service financier de la Banque Postale et quand la petite musique s'arrête et qu'une voix me répond : bug dans la matrice, la petite musique repart et la voix-qui-me-répond disparaît, voilà qu'il faut que j'attende encore cinq minutes ; et en plus la voix-qui-me-répond, elle me dit qu'elle peut rien faire pour cette histoire de carte bleue, faut que j'envoie un courrier maintenant ; j'ai les pieds mouillés et sur les fenêtres la flotte dégouline encore ; j'attends un coup de fil (ou mail ou n'importe) qui ne vient pas ; je m'imagine Jacques Vaché ; c'était même pas urgent en plus cette histoire de piles...