Je ne sais pas si vous connaissez Roxy, ce feuilleton qui passe tous les soirs entre 19h et 19h30 sur TV5 Monde. J’en suis des bribes par-ci, par-là quand j’y pense ou bien au hasard du zapping. Je ne sais pas trop de quoi ça parle, si ce n’est que l’histoire se déroule le plus souvent dans un bar Le Roxy et que le personnage principal est la serveuse, une jeune femme blonde célibataire qui vit en colocation avec une fille pas nette dans sa tête, qu’il y a un gros père toujours accoudé au comptoir avec une bière, que la mère de la serveuse lui tape un peu sur le système, bref tout un tas de petits tracas quotidiens un peu brindezingues, mais ce qui fait tout le charme de ce programme c’est qu’il est Canadien (Québec) et moi l’accent de la belle province je ne m’en lasse pas. Tabernacle !
Mardi retour au stade, sur TF1 pour le football avec France/Luxembourg. Humilité et modestie doivent guider nos jugements, quand on se souvient de l’état dans lequel se trouvait l’équipe de France il y a quelques mois encore, chaque victoire comme ce soir doit être savourée. Mais savourons discrètement car vaincre le Luxembourg n’est pas un exploit et ne marquer que deux buts face à des quasi amateurs ayant joué à dix la seconde mi-temps relativise le résultat et m’inquiète toujours sur la qualité potentielle ( ?) de notre attaque. Allez les gars, vous êtes sur la bonne route mais elle sera longue, très longue.
Jeudi c’est encore sur France5 que je trouve mon bonheur avec La Grande Librairie. Sur le plateau, Boris Cyrulnik rescapé des rafles nazies dont le regard bienveillant et plein de compassion apaise, Alexandre Jollien jeune philosophe qui malgré son handicap physique dégage une grande force morale et une non moins grande envie de vie et Philippe Forest qui écrit des romans magnifiques dit-on bien qu’il doive vivre avec le souvenir du décès de sa petite fille. Ce qui a failli être une émission lourde en émotions et cafard annoncé, c’est révélé une plaisante soirée mais je n’en attendais pas moins de François Busnel son animateur souriant.
Vendredi sur ARTE, un genre de polar allemand Quand la glace se rompt dont l’intrigue se déroule sur les bords de la Baltique. Un cadavre de femme dans la mer gelée, le policier du bled est sa sœur, le passé et le présent se rejoignent dans cette enquête au rythme atypique et surprenant dans une ambiance glaciale. Loin d’être géniale cette comédie dramatique se regardait, recroquevillé bien au chaud dans le fond de mon canapé.
Dimanche soir je choisis France2 sans grandes illusions pour le film de Neil Burger L’illusionniste et il s’avère que je passe une très bonne soirée dans la Vienne impériale de 1900 au milieu d’intrigues et de complots avec un film qui mêle différents genres. Edward Norton dans le rôle principal est très bon.
Finalement je me débrouille très bien sans Les Tudors et Castle, pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle !