Ne vous fiez pas à mes élucubrations nihilisto-désespérées, elles sont de l’ordre du gadget. Je me dis : tiens, je vais déprimer ce soir. En fait, deux verres de whisky et le dernier Radiohead et boum, c’est parti pour un tour de manège galactico-euphoridéprimant. Ma déprime m’est chère : c’est un vieux compagnon de route, un sac à textes, un lâcher de maux par les mots.
Si un jour, je vous annonce ici mon suicide, n’en croyez pas un traître mot. C’est compris ? N’alarmez pas la blogrossesphère, l’aboulafacette des geeks rois geeks rois pas. Ce sera un fake. Inquiétez-vous surtout quand j’écris une poésie absconse (vous pouvez aller voir le résultat déplorable dans la rubrique idoine) et donc ne vous inquiétez pas car cela fait assez longtemps que je vous ai épargnés de mes ineptes vers.
Donc, pas l’affolement sur l’état de Didier. Et de toute façon, je l’ai toujours été, nihiliste. C’est déjà quelque chose. Je suis un nihiliste qui nie son nihilisme. Un martien qui a perdu sa soucoupe dans un centre vil et qui fait tout pour faire semblant de la retrouver. ET, iPhone, maison. L’appel du vide quand on n’a pas de réseau, c’est fait pour apitoyer som monde. « Vous voyez comme Didier il déprime, c’est un romantique, un poète. ». Pfffff, un alcoolique, oui. Nan, tshirt, pas un drogué.
Donc, résumons-nous : ne vous fiez pas à moi car je suis fuyant, instable, désireux de ce qu’on s’intéresse à ce que je ne suis déjà plus. En fantôme, je crois que je serais pas mal. On verra ça.
Plus tard.