L’homme serait un facteur favorable à la biodiversité. C’est l’idée la plus surprenante que je retiens du Développement durable de Sylvie Brunel.
Du coup, j’en viens à me demander si nous sommes manipulés par des idéologies erronées. L'idéologie anglo-saxonne de la nature vierge et de l’homme nuisible. Mais aussi la doctrine rousseauiste qui veut que la société corrompe tout et qui pleure sur une communauté initiale et bénie de chasseurs cueilleurs, après laquelle Lévi-Strauss a couru toute sa vie.
Et si, comme dans la pensée chinoise, l’homme était au centre du monde, au sens ou il est essentiel pour son bon équilibre ? Et si les inquiétudes de Rousseau et des écologistes anglo-saxons tenaient non à un vice de l’homme en général, mais à celui de leur société propre : une forme de parasitisme, non durable ?