Cette proposition est révélatrice d’une logique moralement douteuse consistant à faire payer aux automobilistes non leurs propres erreurs, mais celles d’un Etat surendetté. Est-il normal en effet que la somme versée par un automobiliste mal garé dépende non de la gravité de l’infraction commise, mais de l’état – aujourd’hui désastreux – des finances publiques ?
Les automobilistes se verront-ils contraints de combler le déficit ? Autrement dit : demandera-t-on aux Français de payer avec leur argent pour les erreurs commises avec… leur argent ? Cette absurdité toute kafkaïenne pourrait bien se concrétiser si les députés suivent l’avis de la commission.
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