D’abord un mot sur la galerie : sur trois niveaux, elle expose des artistes dont on peut voir des œuvres à travers un sol ou un plafond en partie vitré. Cela crée des jeux de reflets et de perspectives inédites et un dialogue entre les œuvres.
Jef Aérosol y est exposé en ce moment. Portraits au pochoir, à la bombe, du gris, du noir, du rouge. Comme une familiarité avec les personnages saisis sur la toile, qui vous regardent, vous font signe, clins d’œil, sourires. Au point qu’on ne sait plus bien qui est le sujet de l’exposition : les toiles, les murs, le plafond percé, ou le visiteur. Et plaisir de descendre des marches, d’en monter, de se trouver soudain à hauteur d’homme.
C’est à la galerie Bailly Contemporain, 38 rue de Seine à Paris, jusqu’au 30 octobre.