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Etat chronique de poésie 1030

Publié le 18 octobre 2010 par Xavierlaine081

1030

Je ne sais quels mots articulés encore qui sachent stigmatiser le mensonge, en mode de gouvernement.

C’est si triste que mes yeux se détournent, que mes oreilles se ferment pour ne plus rien voir et entendre de cet effondrement.

Et au fond, ils ont raison : tout ceci n’a rien à voir avec ce que nous saurions faire, cette bouée que nous pourrions lancer au cou de notre dignité, avant qu’elle ne se noie.

*

Il nous reste à battre le pavé de nos godasses de misère, chanter à tue-tête quelque carmagnole historique.

Nos rêves défilent, sans que le cœur n’y soit encore vraiment.

Pour qu’il s’éveille, il faudrait plus qu’un rêve, le début d’une construction capable de soulever notre enthousiasme.

Nous héritons d’un champ de ruine, et comme chaque jour, nous ne savons par quel bout prendre la somme des difficultés.

Nous hésitons devant l’ampleur de la tâche.

Nous sommes hébétés comme victimes d’un séisme.

Et nous attendons.

*

Une vague viendra submerger nos silences 

Impétueuse 

Elle nous portera au-delà de nous-mêmes 

Dans une juste colère 

Que seule musique saura exprimer

Nous voici au seuil d'un jour 

Où s'égrènent notes en tempêtes 

Voiles affalées 

Bord sur bord 

Nous allons au plus près 

Ne sachant où porter nos mains 

Toujours nous portons nos regards 

Vers un au-delà rêvé 

Jamais nous ne regardons sous nos pieds 

Sombres nous marchons 

D'espoir en espérance 

Prisonniers de nos destinées 

.

Manosque, 18 septembre 2010

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