30 000,
33 OOO, 35 000. On ne sait plus, Impossible de compter et au moins autant que le 12. Toute la ville est une imposante manifestation. Il y a ceux qui y partent , ceux qui en reviennent, des
groupes se croisent avec des drapeaux et des banderoles. Les plus vieux sont déjà sur place, à l’arrivé , ils attendent le cortège et les militants nombreux chargés de l’organisation du
casse croûte s’activent . Des « sonos » géantes sont à l’essai, Avant même que ne débute la manifestation, ils sont des centaines à s’activer afin de recevoir la tête du cortège. Un air de
République souffle sur le département des Hautes Pyrénées. Et oui la classe ouvrière existe bien.
La
manifestation se rend sur le site de l’Arsenal, lieu hautement symbolique du combat ouvrier depuis le 19ième siècle . Nous avons une pensée pour Daniel Gerbault. Le peuple est dans la rue et la
bourgeoisie dans ses salons, elle a ses valets qui courent les antennes pour tenter de minimiser l’importance de la contestation, sans oublier le « paternalisme traditionnel du père fouettard » à
l’égard des jeunes. Du monde comme s’il en pleuvait. Les chiffres tombent en fin d’après midi, comme une farce pathétique, nous serions prés du double à Tarbes qu’à Marseille. Décidément leur
morve continue et bien sur personne de ces médias complaisants ne contrôle, ne vérifie ni ne compare, puisque c’est le pouvoir qui le dit. Par contre on les sent plus regardants sur les chiffres
avancés par les organisations syndicales. Les citoyens ne sont pas dupes, ils voient et entendent ; le pouvoir se discrédite et certains médias avec. Le respect ça se gagne et pour le mériter il
faut se montrer respectable. Ils ne le sont pas, clownesques qu’ils sont