L’événement est de taille pour les amateurs de S.F. et de l’un de ses auteurs phares, William Gibson. En mars prochain, les éditions Au diable vauvert éditeront en France Code source, le nouveau roman de Gibson, paru en août dernier aux Etats-Unis sous le titre Spook country. Le livre est présenté comme une suite à Identification des schémas, que l’on avait découvert il y a trois ans chez le même éditeur.
L’auteur du célèbre Neuromancien revient avec Code source sur la réalité virtuelle et ses implications dans le monde réel. Lors de la parution de ce nouveau livre, l’auteur a largement utilisé les technologies du web 2.0 pour le promouvoir. Code source fut mis en lecteur sur Second Life, de nombreux lieux présents dans le récit étaient disponibles sur Google earth ou d’autres sites de géo-localisation. L’on a pu également découvrir plusieurs interviews (dont celle ci-dessous) de l’auteur sur YouTube. Lors de sa parution américaine, le livre avait déclenché sur Internet de nombreuses marques d’admiration de la part de “geeks”, accompagnées d’analyses plus ou moins compréhensibles par le commun des lecteurs !
En France, William Gibson possède bien sûr de nombreux lecteurs assidus, mais le grand public et la critique généraliste connaissent finalement peu son œuvre. C’est donc avec la plus grande attention que l’on observera le réaction des lecteurs lors de la venue de l’auteur à Paris du 14 au 17 mars prochains, à l’occasion du salon du livre de Paris.
La présentation de Code source
par son éditeur
travaille pour un magazine d’art en cours de création pour lequel on lui demande d’enquêter sur des artistes virtuels. Son enquête la conduit à Chombo, un ancien ingénieur de systèmes de guidage devenu « producteur ». Il est paranoïaque, reclus, très secret.
Tito a la vingtaine. Sa famille vient de Cuba. Il parle couramment le russe, habite un studio dans un entrepôt de Manhattan et remplit des missions sensibles dans le transfert clandestin de données.
Milgrim est un drogué de première, accro aux calmants et braqueur de talent. Il ne survivrait sans doute pas vingt-quatre heures si Brown, un homme mystérieux qui l’a sauvé d’un malentendu avec son dealer, cessait de lui fournir ses médicaments. Milgrim ignore ce que cherche Brown, mais le soupçonne d’être un espion.
Sur la trace d’un mystérieux container pisté par Chombo, tous vont converger et se retrouver à Vancouver, Canada… Artistes en réalités virtuelles, trafiquants de technologies, anciens espions de la guerre froide, leurres et écrans de fumée : une guerre de l’information et du contre-renseignement à l’heure des réalités virtuelles !