La fermentation de notre première cuve a suivi son chemin pendant les dernière deux semaines. Le jus frais, plein de sucre du raisin cueilli dans la première partie de notre vendange 2010 s'est transformé petit à petit en vin.
Comme les nuits se font plus fraîches, il a fallut protéger la cuve, pour éviter des perdition de chaleur - à Lisson, ce genre de "contrôle de température" se passe de chauffage électrique, comme vous voyez
du "No-Watt" comme chez nos amis du Clos de la Procure avec les moyen du bord, qui sont assez efficace, pour garder la température pendant la nuit.
Les premières balbutiements dans la cuve étaient très attendus, là aussi, une méthode très pratique, pour surveiller les premières bulles du CO2, qui montent à travers le moût
blub, blub, blubblubblub...
respirez... soufflez...
cela boue et cela ce transforme
Entre temps, il ne reste plus que quelques grammes de sucre à finir, le goût du nouveau vin, qui ne sera pas un "vin nouveau" se dessine, profond, à ce stade dominé par les arômes primeurs du fruit, avec les notes florales, que développe le Mourvèdre dans sa jeunesse - j'en sort un verre à chaque contrôle au mustimètre et je luis fais faire le tour de la propriété, toute fière de ce nouveau né...
comme chaque année
dans les jours qui viennent, je vais récolter les derniers Mourvèdres de la parcelle plus tardive - le soleil, revenue après un passage pluvieux, qui heureusement n'a pas eu de conséquence néfaste sur le raisin, va accompagner cette dernière partie des vendanges, inhabituellement étalées en 2010....