Pour qui a déjà lu Olivier Adam, les mots ne seront pas inconnus : entre autres, il y a «falaises» et «vents contraires». Mais il y a aussi le monde du travail qui tient, dans ce livre, une grande place, un monde dur, où la règle est l’humiliation, et duquel il est si difficile de s’extraire. Sarah s’est de fait séparée de son frère en acceptant d’entrer dans ce jeu-là, ce monde du travail auquel l’ont préparée ses études, pendant lesquelles elle a rencontré son « mari si parfait », avec qui elle a eu deux enfants…
Il faut faire un effort considérable pour résister à ces règles sociales. Il faut rencontrer quelqu’un qui vous mette « la main sur l’épaule », et prenne le temps de vous laisser revenir à vous-même, de vous libérer d’une telle aliénation.