Après une longue attente, de grands moments de stress et une dose de patience hors norme, notre trip en Nouvelle Zélande se retrouve enfin assaisonné du doux parfum de slackline.
Partis à la mi-septembre, après une dernière halte à la maison strasbourgeoise du slack, Sophie et moi avons entamé un voyage d'une petite année au pays des kiwis, eh oui, on ne se refuse rien! Notre colis contenant tout le matériel de slack quant à lui est parti de son côté via les voies célestes de DHL. Ce dernier supposé arriver dans un délai surprenant d'une semaine ouvrable, à cependant pris son temps. On se saura jamais rien des escales improbables qui auront agrémenter son périple mais si une chose est sûre c'est que la semaine s'est vite transformée en deux… puis trois…
A notre arrivée chez mon ami le destinataire, basé à Auckland, ma première surprise (qui fut aussi la sienne…) fut de constater que la boite aux lettres n'était pas pourvue d'un nom, mais du numéro de l'appartement qu'il occupait. La seconde fut de découvrir que l'adresse qu'il m'avait donné regroupait quelques six bâtiments d'environ 64 appartement chacun. Le bonheur du facteur en somme. Un vague pressentiment m'envahit alors, comme si mon petit colis n'arriverait pas à trouver son chemin tout seul et qu'il nous faudrait pagayer sec pour le récupérer. J'avais tout juste.
APrès un premier échange de mail, DHL me rassura en me disant de ne pas m'inquiéter avant le 10 octobre. Ce que je fis et qui me soulagea pour un court moment. Environ 15 jours. Juste le temps pour nous de visiter le Northland avant de retrouver la city et ses buildings. De là, s'en suivirent quelques coups de téléphones auxquels je compris que la moitié, mais qui, grossièrement, m'enjoignirent à patienter le temps que la NZ Post retrouve mon fameux colis.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, cette délicieuse attente suivit le même chemin. Nous sommes donc allés chercher notre malheureux carton, meurtri pas un long voyage solitaire. De là, notre chemin nous mena au bout de la péninsule de Coromandel où nous avons pu constater que de slacker la tête en bas n'est pas plus difficile qu'à l'endroit dans l'hémisphère Nord.
La suite de nos aventure devrait donc s'avérer un peu plus slacklinesque, puisque nous allons rejoindre Steve Hopper, qui s'occupe du premier site de slack en NZ.
A suive...
FAb "Overseas" Wittner