La librairie L'Attrape-Coeurs - 4, place Constantin Pecqueur, 75018 Paris organisait dimanche une dégustation-rencontre entre ses lecteurs et l'équipe rédactionnel de Tana éditions.
Erika et Sylvie se sont installées sur la Butte Montmartre il y a 8 ans, dans la boutique d'un ancien marchand de peintures. L'espace est réduit mais les animations sont fréquentes, quitte à investir le trottoir. Les clients, toujours fidèles, suivent volontiers les conseils des libraires, même les très jeunes lecteurs qui ont une salle dédiée à la littérature jeunesse.
Il y eut beaucoup d'assiettes inspirées des livres de la collection Grain de sel. La convivialité était au rendez-vous et l'heure du lunch est passée comme un déjeuner au soleil.
Tout était bon, preuve que les recettes sont réalisables sans avoir besoin d'être "master chef". Et surtout que les livres de cet éditeur sont de "vrais" livres de recettes et non des photos inspirant à des rédacteurs dont ce n'est pas le métier de cuisiner des pseudos-recettes qu'ils rédigent au kilomètre. (eh oui, cela existe)
Cathy Vagnon avait tartiné des rillettes marines épicées, dont on trouve le mode d'emploi dans un livre inventif qu'elle a écrit pour qu'on évite de devoir manger des patates et des pâtes au beurre jusqu’à la fin du mois quand on ne veut pas dépenser plus que des clopinettes.Sylvain avait choisi des citrons verts pour présenter les siennes (de rillettes). Marie-Amélie a surpris avec ses chips de betteraves cuites au four à basse température.
Après le salé nous sommes passés au sucré.
Gwen Rassemusse avait amené un brownies à l'ourson guimauve et à la fève tonka qui aurait remporté la palme si elle n'avait été hors concours. Je reviendrai dans peu de temps sur la personnalité hors du commun de cette jeune femme talentueuse qui me réconcilie avec la gastronomie moléculaire. Son livre, c'est bo, c'est bon, c'est tout en bonbon est un trésor d'inventivité. Depuis, j'ai acheté deux paquets de nounours à la guimauve pour tenter de reproduire ce dessert extra de la page 132.
Les pâtes de coing, fruit de saison trop souvent délaissé, étaient fondantes à souhait. Bravo à la maman de Sacha et d'Eva. Je les ai d'autant appréciées que j'avais testé la veille une recette de coings rôtis d'Yves Camdeborde, que je mettrai bientôt en ligne.
J'avais amené un pain d'épices, cuit avec le programme "gâteaux" de ma machine à pain.
Mettre dans la cuve et dans l'ordre:
100 ml de lait
100 grammes de beurre mou de préférence
250 grammes de miel
1 œuf
50 grammes de sucre roux
1 grosse pincée de sel
1/2 cuillère à café de bicarbonate
2 cuillères à café de "Sweet mélange" de Saravane (ou sinon un mélange de cannelle, anis, cardamone, girofle ... au choix)
2 cuillère à café de poudre d'amande
130 grammes de farine T55
130 grammes de farine de seigle (ou de farine complète T110)
1 sachet de levure chimique
C'est parti pour 1 heures 45 de patience mais le résultat vaut cette attente.
Les petits carrés eurent tôt fait de disparaitre. On cherchait quel mélange d'épices j'avais utilisé ... le sweet mélange de Saravane est idéal pour obtenir quelque chose proche de mes souvenirs d'enfance.
Autre recette avec un épice de la gamme Saravane ici.