Le bonheur est toujours une idée neuve en Europe

Publié le 16 octobre 2010 par Lommedesweppes
A mes amis socialistes, qui me demandent : « Ecoutes-tu Martine Aubry ? »
Je leur réponds : « Non, j'écoute le génie de l'Humanité ! »
« Et que te dit-il, ce génie de l'Humanité ? »
« Il me dit qu'elle écoute encore trop souvent ses démons... »
Ecoutez bien cette chanson ! Le petit garçon américain qui l'entendait la veille de Noël avant de s'endormir et de se réveiller devant le sapin au pied duquel trônaient ses cadeaux, comment pouvait-il s'imaginer qu'une fois devenu adulte, soldat de sa patrie, il pataugerait dans la jungle vietnamienne pour combattre un ennemi invisible qui paraît-il menaçait sa patrie à des milliers de kilomètres de son Arkansas ou de son Kentucky natal, menaçait son American Way of life par delà l'Océan Pacifique ? Comment pouvait-il s'imaginer qu'une fois adulte et père de famille, père d'enfants d'âge à entrer à l'université, il devrait faire une croix sur ses rêves d'avenir parce que son Dieu Général Motors n'arriverait plus à vendre ses automobiles et ses moteurs, que sa ville de Détroit, capitale mondiale de l'automobile, ressemblerait à celle de Beyrouth dévastée par les conflits religieux du Liban ?
Le bonheur est une chose fugace et qu'il faut protéger ! Saint-Just l'avait dit à la Convention en 1794 : le bonheur est une idée neuve en Europe !
Mais de cet exemple deux conclusions s'imposent :
- Carpe Diem, profitez de l'instant présent et des petits plaisirs de l'existence qu'il nous offre
- Mais aussi, protégez et battez vous pour préserver ce Carpe Diem. Nous vivons dans un monde dangereux pour notre bonheur. Et si nous voulons le protéger, nous devons être prêts à nous battre pour lui.
Et pour mener ce combat, il faut s'informer, peser le pour et le contre, dépasser les apparences pour plonger dans la réalité. Il ne faut pas pratiquer la politique de l'autruche. La peur n'évite pas le danger. Et « Accroître son savoir accroît sa souffrance ».
Mais tel est le prix à payer, telle est notre responsabilité pour préserver notre bonheur et celui de nos enfants et de nos descendants. Et vous savez quoi, ça en vaut la peine !