Les jeunes entrent de plus en plus nombreux dans le mouvement et quelque 1100 lycées étaient mobilisés jeudi soir, soit un établissement sur quatre selon l’Union nationale lycéenne (UNL). Hier, des affrontements entre jeunes et policiers se sont produits devant des lycées de banlieue parisienne. À Montreuil un adolescent a été blessé à l’oeil après un tir de flashball, à Caen un jeune homme a été opéré après un enfoncement crânien et aux Mureaux quatre lycéennes commotionnées ont été hospitalisées. Des incidents (jeunes ou policiers blessés, jets de projectiles, voitures brûlées, etc.), suivis d’interpellations, ont aussi été relevés à Nîmes, Lyon, Lens ou Chambéry. Mais à chaque fois, alors que les préfectures tenaient pour responsables lycéens et étudiants, syndicats et proviseurs ont précisé que ces incidents relevaient de groupes venus de l’extérieur. Jean-Baptiste Prévost, responsable du premier syndicat étudiant (l’Unef), se demande ainsi si les préfets n’ont pas « reçu des consignes pour faire monter la pression ».
Face à un tel refus de discuter de la part du gouvernement, l’interrogation est légitime. Souhaite-t-il une explosion de violences pour condamner l’irresponsabilité de ses opposants et retourner l’opinion en sa faveur ?
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