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Influenceur digital : définition, identification, mesure (bases)

Publié le 16 octobre 2010 par Lilzeon

Citoyens !

Comme  on a de cesse d’en discuter ici à l’école de la com de Sciences Po ou là au Master in Marketing & Creativity de l’ESCP Europe, un petit résumé des points à prendre en considération quand il s’agit de parler d’influenceur digital paraissait nécessaire  (à noter que plus globalement la pratique 360° Digital Influence est à suivre sur le sujet, étant en fait les premiers à en avoir parlé de la sorte).

A propos de l’influence, je cite l’ami PRland : “n’importe qui ayant la capacité à générer du changement auprès de plus de une personne“.

Une définition certes large mais qui du coup permet de rappeler que l’influence est contextuelle, dynamique et relative.6 grandes briques peuvent permettre d’entamer un déblayage et de mettre un rationnel à l’influence digitale :

Brique 1 : la pertinence avec le sujet

Premières questions à se poser : un individu est-il légitime avec une thématique ? Est-il reconnu par des institutions, par des référents ? Est-il toujours d’actualité ?

Brique 2 : l’influence réelle

En vrac : la personne est-elle affiliée à un groupe d’intérêts ? Est-elle ministre, juge, chef d’entreprise ? Est-elle propriétaire d’une boutique de mode, héritière d’un grand nom, “fille de” ? Lire à ce sujet un précédent billet sur le poujadisme digital

Brique 3 : la puissance dans les médias sociaux

Rapidement : quelle est la présence principale de la personne “monitorée” ? Qui suit son blog ? Avec qui échange-t-elle sur Twitter ? Est-elle reprise, et par qui ? Jusqu’où s’étend sa capacité à être repris, à commencer par les grands médias ?

Brique 4 : l’ouverture à une approche “commerciale” ou “marketing” ?

A savoir : quel format préfère la personne ? Manifeste-t-elle une hostilité quant à certaines marques ou à certaines pratiques ?

Brique 5 : l’historique de la relation avec la personne

C’est probablement la “nouveauté” avec le début d’historique entre des influenceurs digitaux et des marques ou politiques. Tout comme dans un bon CRM, il va falloir essayer de voir quels ont été les précédents, quel est l’état de la relation et de la confiance entre une entité et cette personne. On note par exemple des premiers contre-coups ou “bad buzz” justement à cause d’une mauvaise gestion de l’historique de la relation. C’est tout l’enjeu des fonctions community management : faire en sorte que le carnet d’adresses soit aussi partageable dans la durée (notamment quand une personne qui adresse des communautés quitte l’entreprise)

Brique 6 : l’empathie potentielle avec le projet

On va plus loin avec cette brique que de simplement se poser la question de la proposition de valeur, il va s’agir de jouer avec son intuition et de se demander si l’alchimie peut prendre entre différentes personnes autour d’un projet commun. Un mélange de connaissance des égos, de vision, de connaissance fine des mécanismes au sein de certains types de communautés…On appelle ça j’imagine l’expérience, ou le métier. Peut-être une des raisons pour laquelle on voit si peu d’audaces dans le type d’influenceurs adressés : “toujours les mêmes” entend-on dire. Possible. Car un individu qu’on ne connait pas encore, ça fait peur

;)

Pour les métriques associés, c’est une autre histoire. Qu’on ne dévoilera pas sur ce blog

:D


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