En ce soir d’automne,
La Pluie éclabousse les lotus flétris,
Et goutte à goutte jaillissent de véritables perles.
Passée l’averse, la lune se lève.
Le froid transit la rive où nichent les sarcelles.
Appuyée à la balustrade, au-dessus de l’étang elle se penche,
pauvre coeur solitaire.
Ah! comment supporter
Une telle détresse ?
De la cage dorée elle s’est approchée:
«Redis-moi, perroquet, les mots de mon aimé.»
(Liu Yong)