Magazine Cinéma

Cleveland contre Wall Street

Par Silice
Cleveland contre Wall StreetOh le beau long-métrage suisse qui veut taper sur les banques, hum... ironie ? Douce ironie alors, le film est un documentaire mais pas un documentaire très formel. Il s'intéresse à la très captivante et navrante crise de subprime, cette crise qui nous a fait nous dire tout au fond de nous qu'au fond... entasser les prêts et autres, ça nous retombe toujours dessus, que ce soit juste ou pas est une autre histoire.
La ville de Cleveland, Ohio, a été dévasté par la crise des subprime même avant que ça clash en 2008 et le phénomène progresse toujours, un documentaire là-dessus n'était donc pas de trop à la fois pour mieux comprendre mais aussi pour mieux se rendre compte des dégâts qu'elle a pu produire. Cleveland a donc attaqué Wall Street et s'apercevant que le procès était repoussé à un temps bien lointain, Jean-Stéphane Bron décide de faire quand même le procès et de la filmer par la même un vrai bon procès avec des témoins, des avocats et des arguments... soit... on connait mais là, c'est un documentaire ne l'oubliez pas, ce sont des vrais témoins, des vrais jurés, des vrais victimes, un vrai juge etc...
Les personne interrogés se font délogés dans une semaine, dans dix jours et c'est leur vie qu'"elle raconte, pas leur futur proche, ni leur passé mais bien leur présent. On les vois victimes ayant entasser les prêts de façon assez stupide, il faut le reconnaître mais on voit aussi un courtier et un mec bien important ainsi qu'un flic chargé de vider les baraques.
Cleveland contre Wall Street
Les témoignages sont impressionnant de sincérité, oui, on serre les dents, on écoute, on souffle devant les manœuvre des avocats... Oui car c'est ça le plus intéressant le ping-pong des avocat, les joutes verbales. A la manière de Socrate ils amènent les personnes à parfois se contredire elles-mêmes. Et il y a ces images d'un Cleveland ravagé par la crise des subprime. Le film est intéressant, n'ayant pas pour but de réellement blâmer Wall Street mais plutôt la crise en générale. Il ne remet pas en cause ce système si bien intégrer dans nos moeurs et ne supprime pas les justifications de ces hommes venus de New York et convaincus par cette main invisible. Ce faux procès (et c'est étrange de le dire) ne manipule pas la vérité.
Aussi intéressant dans la forme que dans le fond, ce documentaire m'a un peu appris et pas le moins du monde ennuyée. De plus après le film, certains d'entre nous ont pu posé des question à Adrian Blaser (directeur de production) qui fut vraiment très intéressant et nous appris pas mal de choses sur le film.
15/20
Silice

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Silice 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines