L’idée est simple : des rebuts, des invendus peuvent avoir une nouvelle vie pour qui sait les utiliser.
Qui peut avoir cette créativité ? Les artistes bien sûr.
Comment est-ce possible de mettre à disposition des « matières premières secondaires » pour les créatifs de tout poil ?
Par le biais d’une structure qui d’un côté récupère des matériaux auprès d’industriels par exemple, les organise en catalogue et les propose à l’achat à des prix minimes.
L’idée est géniale et illustre parfaitement la conviction de Jeanne Granget (à gauche) et Sylvie Betard (à droite) : l’écologie est une révolution culturelle !
Fortes de leur expérience professionnelle (dans le domaine de l’art contemporain et de la production évenementielle), les deux jeunes femmes (encore, nous direz-vous ! non, on vous (r)assure, nhoO ne sommes pas féministes) ont constaté que d’un côté les subventions pour le domaine artistique étaient en baisse et que d’un autre côté, la production d’oeuvres augmentait; si le calcul était vite fait (le besoin de ressources pour les artistes va croissant), leur envie de pallier intelligemment à ce déséquilibre n’a fait qu’un tour et après un travail de fond, la réserve des arts a commencé son activité pour couvrir le territoire de l’ïle de France (dans un premier temps !).
Qu’est-ce qu’on y trouve ?
Un catalogue en ligne vous permet de savoir quels sont les stocks en cours mais si vous avez des besoins spécifiques, vous pouvez bien sûr contacter la réserve qui fera une recherche spécifique pour vous dénicher ce dont vous avez besoin.
Et pour flâner et trouver ce qui sera la matière de votre nouvelle oeuvre, ne manquez pas les 2 ouvertures à venir de la boutique mobile :
- Samedi 16 octobre à Saint-Ouen
- Vendredi 22 octobre au Palais de Tokyo