Coaching et cinéma : Dexter

Par Fullcoaching
Pour le fullcoaching, le développement personnel procède de la Mimèsis ; en d’autres termes, de « l’identification à ce qui est tout autre que soi » – monde, homme, animal, végétal. Pour ce faire, l’art demeure le média privilégié de cette possibilité de métamorphose, de « révélation ».

Le quota individuel de lecture chutant peu à peu jusqu’au niveau zéro, seul le Septième Art peut aujourd’hui prétendre à une philosophie véhiculée à partir d’une esthétique - d’un pathos, et non d’un logos. En somme, Le cinéma envisage un retour à la tradition orale mais sous une autre forme, sans l’entremise du dialogue.D’où son incroyable impact.

La série Dexter, dont la cinquième et dernière saison vient de reprendre aux Etats-Unis, s’avère emblématique de ce cinéma envisageable : résolument naturaliste et initiatique. En outre, la chanson de geste remise au goût du jour.

Le personnage de Dexter, porté à l’écran par Michael C. Hall, comporte les caractéristiques inhérentes du héros : quête de la vérité, rumination spirituelle, empirisme de la connaissance. Et puis, la présence d’une figure mythique à travers la figure spectrale de son père, Dieu unique face auquel il arrive que l’on doute, voire que l’on se révolte.

L’objet de son initiation est de devenir pleinement humain.Cela ne saurait être singulier si Dexter n’était pas un psychopathe n’exécutant ses victimes - jugées « coupables » selon son libre-arbitre.Tel le Dieu de colère, il détruit le Mal pour rétablir l’ordre créateur. Pour que la roue du temps continue de tourner selon l’équilibre manichéens des forces.

C’est pour cela que Dexter incarne l’archétype de celui qui cherche ce qui se trouve en lui : l’amour désintéressé comme seule possibilité d’assumer son humanité, de la porter avec dignité.