Chef de file du mouvement symboliste au théâtre, ce jésuite imprégné du délire d’être vivant s’est interrogé sur la correspondance entre les macrocosmes et les microcosmes. Dans le cadre de cette confrontation, Maurice Maeterlinck s’est interrogé sur les abeilles, les termites et les fourmis.
La vie des Fourmis s’inscrit pleinement dans son approche naïve, spontanée et méditative du monde, bien loin d’une quelconque démarche positiviste. Aussi, pour nous dévoiler l'organisation de la fourmilière, l’auteur nous suggère dès l’introduction de supposer que son histoire est comparable à celle « d’une race pré-humaine ».
En outre, les fourmis vivent en « république », fondent une « cité » basée sur une loi matriarcale qui rend possible un amour totalement vierge et désintéressé, basé sur le don constant. « Chez elle [la fourmi] c’est en se sacrifiant, en se prodiguant qu’elle suit sa pente naturelle ; c’est en se refusant qu’elle se vaine et transgresse son altruisme instinctif. Les pôles de la morale sont invertis. »
Cet inclassable essai rend mitoyens l’observation scientifique, la poésie, l’ésotérisme et la politique.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble