La grande problématique contemporaine, l’ennui, a été définie sous la forme d’une hyperbole : le « nolife ». Pour approfondir cette notion, le « nolife » se substitue à l’ennui en le comblant : par l’oubli de soi dans une activité supposée passionnante (du jeu vidéo à l’activité professionnelle), on parvient enfin à ne plus penser à soi, à ses préoccupations, ainsi qu’à la donne la plus incompréhensible de l’existence humaine: la mort. Ouf!
Mais les manifestations du « nolife » sont nombreuses et relèvent de l’addiction par défaut: l’objectif plus ou moins conscient est bel et bien de submerger sa propre vie, ses propres frustrations, dans une activité hypnotique, qui finalement parvient à nous distraire. Qui dit activité dit action, mais ici au détriment de tout authentique aspiration au bonheur - pourtant préconisé comme meilleur médicament par le lumineux Voltaire. Le fullcoaching déploie une pédagogie visant à orienter la personne vers ce qu’elle aime et surtout, en amont, vers ce qu’elle sait faire. Car la volonté de faire quelque chose doit impliquer un investissement basé sur le désir ainsi qu’une pratique régulière. L’objectif : maîtriser son entreprise de création : artistique, sportive, associative, ludique, professionnelle. Soyons plus philosophes, cherchons plus le bonheur ! Afin de nous plonger corps et âme dans ce qui nous passionne vraiment et non plus dans la singulière perspective du salut dans la noyade.