Des poubelles qui débordent dans les rues du centre-ville. En ces temps de contestation sociale, on pourrait croire qu’un mouvement de grève sélectif en est l’explication. Pas du tout. Il s’agirait d’un aléa de l’extension du tri sélectif en porte à porte dans l’ensemble de l’agglo. Autrement dit, tout ne va pas comme sur des roulettes. Une commerçante du quartier, s’inquiétant de ne pas voir passer les camions-bennes, a contacté le service des déchets de l’agglomération d’Orléans. Après vingt minutes d’attente au téléphone, on lui a bien fait comprendre que cette situation ne souciait guère les personnes pourtant en charge de régler ce genre de problème. Il semblerait que la distribution des poubelles dites « jaunes » ayant pris du retard, il n’est pas question de vider les « vertes » tant que les premières n’ont pas toutes été livrées. Si cela devait être confirmé, on a quelques difficultés à comprendre une telle logique. En particulier à un moment où des lycéens en colère détournent de leur fonction initiale les poubelles et leur contenu.