On nous présente les cuisines centrales comme LA panacée en terme d’organisation et de gestion des flux pour approvisionner les cantines scolaires chaque midi.
Or le Parisien d’aujourd’hui nous explique que la cuisine centrale de Nanterre qui prépare 8500 repas par jours pour l’ensemble des écoles de la ville a été bloquée par des grévistes dans le cadre du conflit sur le réforme des retraites.
Sans nous prononcer sur la légitimité/légalité d’un tel mouvement, preuve est faite que la centralisation excessive d’un service public avec des contraintes logistiques très fortes présente un risque majeur de blocage qui n’est probablement pas pris en compte lorsque les décideurs politiques décident de fermer les cuisines d’établissement.
L’argument de sécurité alimentaire si souvent avancé pour justifier la fermeture des cantines d’établissement et le transfert vers des cuisines centrales n’est donc pas fondé.