Les bases tu reprendras

Publié le 15 octobre 2010 par Blondiethunder

Des commandements de la couture, j’ai pris celui là, qui m’a conduite vers les bancs de l’école. C’était pas vraiment facile, j’ai eu l’impression de retourner un enfance. Vous savez, cette petite boule bien dure qui grandit à l’intérieur de votre ventre, juste au dessus de l’estomac. Et bien je l’ai eu. Les 3/4 d’heure d’avance pour être sûre de ne pas être en retard … aussi. et la fameuse check list des fournitures, refaite 3 fois, vérifiée 5 fois … aussi.

Mardi, donc, j’ai repris le chemin de l’école, ou plutôt celui de la Société Philomatique de Bordeaux, que je n’avais encore jamais emprunté.

Au programme des cours :

  • le piquage machine, les différentes coutures
  • les différents plis, les différentes poches
  • les applications / les incrustations
  • les pinces et le montage des fronces
  • les différentes boutonnières
  • pose de la fermeture à glissière
  • finitions des encolures, des emmanchures
  • finition de la taille, pose de biais, d’élastiques
  • les ourlets, les coins en onglet, les bas de manches
  • les différentes fentes
  • montage de manches, montage de cols
  • les doublures
  • points ornement : les nids d’abeille, les smocks
  • comment prendre les mesures
  • travailler, réglage d’un patron du commerce
  • connaissance des tissus et leur entretien
  • les différents sens d’un tissu
  • coupe du vêtement
  • préparation du vêtement à l’essayage
  • marquages / retouches /
  • piquage du vêtement
  • finitions / repassage / doublure
  • réparer / transformer / retoucher

Mardi dernier, nous avons donc commencé par une brève présentation. Les nouvelles rassemblées à une même table, nous nous sommes timidement présentées. Les moins nouvelles, deux femmes, qui passent un CAP et assistent donc à tous les cours qui touchent à la couture, de près comme de loin, l’après-midi et le soir. Les anciennes (pas forcément en âge ) qui viennent depuis plusieurs années et ont déjà leur marques.

Nous vérifions ensemble une dernière fois notre matériel, comparant nos outils, vérifiant la conformité. Et top c’est parti ! On note les différents magasins de tissus et mercerie de Bordeaux, on est informées qu’il serait bon de constituer un classeur récapitulant les différents tissus, leur propriétés et le soin à leur apporter et on se voit distribuer notre premier poly, comme à la fac

Au menu du jour, les points de base, à la main bien sûr. La professeure nous montre les trois premiers avec une facilité et une dextérité déconcertantes, tout autant que sa rapidité (on ne voit pas grand chose) et sa régularité. Les points qu’elle fait sont parfaitement alignés (la ligne tracée au savon aide pas mal), fins et réguliers. J’ouvre de grands yeux ébahis.

C’est notre tour :

Point de bâti et point avant

A gauche : Le point de bâti se compose de grands points avant (env. 1cm) et d’un plus petit point avant entre chaque, pour maintenir le tissus glissant. Première découverte ! Désormais, mon taffetas ne glissera plus sous le pied de ma machine à coudre et mes manches seront parfaite GNIAK GNIAK ! On commence la couture avec un nœud et un point arrière. On la finit par 2 points arrière, un grand et un plus petit par dessus.

A droite : Le point avant se constitue comme sont nom l’indique de piqûre vers l’avant. Il faut être régulière et faire de petits points bien serrés. Dans notre poly s’inscrivent les indications d’utilisation de ces points. En face, nous collerons notre travail.

Je fais tout de tête alors n’hésitez pas à me corriger le cas échéant .

Point arrière et point de piqûre

A gauche : Nous voilà donc au fameux point arrière (que je n’aime pas parce que je n’arrive pas à le faire régulièrement). On fait un nœud pour commencer, ensuite on pique en avant puis on revient en arrière pour ressortir trois fois plus loin (une fois pour la longueur du point, une fois pour l’espace entre les deux point et une troisième fois pour la longueur du deuxième point – aïe, c’est compliqué à écrire). Le mien n’est pas très régulier ni très serré. C’est potentiellement un problème.

A droite : Le point de piqûre est pour reproduire, à la main, une piqûre à la machine. C’est une couture plutôt solide (quand elle est bien faite ). Elle est composée uniquement de points arrière sans espace entre. La mienne est encore bien trop lâche et irrégulière.

Bon, je suis un peu dure avec moi même mais c’est la voie de l’excellence !!

Point glissé et point avant

A gauche : Le point glissé qui sert à faire les ourlets. On le voit ici sur l’endroit. Normalement il est invisible mais bon …Je ne l’expliquerai pas pour ne pas m’emmêler dans des descriptions douteuses

A droite : Le point avant. On l’a déjà vu. Je voulais mettre le point de chausson mais je me suis trompée et je n’ai pas de photo potable. Tout ce que je peux dire, pour ne pas retomber dans des explications lourdes, c’est que le point de chausson sert à coudre l’entoilage sur le tissus. On se sert de l’entoilage surtout pour rigidifier des pièces comme les parmentures de col, de corsage ou de poignet.

Voilà, j’ai pris un peu de retard en discutant. Je devrais donc, pour la prochaine fois, faire quelques devoirs. En autres, je vais devoir apprendre le point de surfilage. Je vais certainement m’entraîner à les refaire encore un peu et coller tout ça sur mon poly . Peut-être vais-je commencer ce classeur de référence de tissus aussi.

Spéciale dédicace à Mamamie, ta façon de faire ton nœud au bout de ton fil ne m’impressionne plus, je connais ton secret

Au final, je suis très motivée par ces cours. L’ambiance y est chaleureuse, tout le monde nourri les mêmes désirs, changer de métier pour faire ce qu’il aime par dessus tout. Nous verrons bien où cela nous mène.