1027
Hideux music hall
Que celui qui vous saisi
A l'aube d'un jour sans fin
Vous entraine sans ménagement
Aux frontières de ce triste pays
.
Hideux managers
De triste police
Pauvre peuple de courte mémoire
Je reprendrai ma guitare
Clamerai sur les places
L'injuste destinée
*
En révoltes croissantes nous poserons un déni aux volontés totalitaires.
Un fragment de pensée effleurerait-il encore nos âmes confortablement installées dans leur silence complice ?
Ce qui est ici brandi en ultime vérité ne brille que par l’éclat des divisions.
L’arme est éternellement connue.
Le mystère est que nous nous laissions encore prendre au jeu infâme.
Les murs que nous mettons entre nos différences nécessaires, n’est que la négation de tout avenir commun.
Aveuglés, nous participons, de nos prisons de luxe où nous enferment nos nécessités alimentaires, à cette mascarade qui porte en germe l’autodestruction.
A chaque parole tournée contre l’autre, si distinct de ce que nous sommes, c’est nous-mêmes que nous suicidons en secret.
Nous voilà devant des choix : poursuivre dans la soumission scandaleuse à ces potiches gouvernementales, ou entrer dans la digne et pacifique révolte.
De notre choix, notre évolution sera redevable.
Ne croyons pas ces sirènes qui nous invitent à regarder de loin les obscures manigances.
Chaque heure qui passe nous place devant notre responsabilité.
Que nous détournions le regard ne changera rien à l’affaire.
Manosque, 16 septembre 2010
©CopyrightDepot.co 000455677