Magazine

To Do List

Publié le 15 octobre 2010 par Pbmv
Les jeunes,
Let’s face it, dans dix jours, j’ai 25 ans. Et ca me fait un peu mal aux fesses. Non pas que je craigne de prendre de la bouteille, mais je me dis qu’à 25 ans on est adulte et responsable, alors que j’ai toujours l’impression de ne pas être finie.
En même temps, 25 ans c’est pas mal. Vu de loin, sans lunettes, ça commence à faire sérieux. Et puis j’aime bien les anniversaires impairs. J’ai aimé 19 et 21 ans. 22 ans aussi, en fait. 23 moins.
Il y a deux ans, j’avais fait une liste de choses que je voulais faire-avoir avant 25 ans. J’en ai accompli-acquis certaines. Par exemple, il y avait « terminer cette foutue licence d’anglais » et « avoir toutes les saisons de Sex and The City en DVD ». Du choix.
Mais 25 ans, quand même, c’est important ; alors pour ceux qui auraient dans l’idée de marquer le coup, je préfère faire une liste plutôt que de me retrouver avec 17 fois le même truc moche et inutile. Les initiatives personnelles, c’est toujours à double tranchant.
Commençons par des voyages. C’est un peu la honte pour moi de très mal connaître le Royaume-Uni et de ne pas connaître du tout les Etats-Unis ni le Canada.
(En revanche je connais très bien la gare de Cologne).
Ou sinon la Suède.
L’Italie, encore.
L’Espagne, mieux.
L’Australie, sans aucun doute.
Ou bien : un abonnement à l’Opéra ou au théâtre des Champs-Elysées. Et pour les matchs de l’ASM. Oui, comme ça, on dirait que ça ne va pas du tout ensemble, mais mélanger les rayures et les pois, c’est le chic ultime.
Aussi : commencer à cotiser pour ma retraite. Je ne pense pas que mon épargne complémentaire en ballerines Repetto compte vraiment (je t’ai pas dit mais j’ai acheté une paire de ballerines camel hier (en agneau, parce qu’il existe différentes peausseries stuveux). Ca habille mes pieds comme un bijou.
Commencer à cacher mes deux cheveux blancs.
Lire les grands classiques de la littérature française et pas seulement le Lagarde & Michard.
Apprendre à coudre. Je ne sais pas si c’est parce que je suis gauchère ou débile (le premier qui dit pléonasme se mange une gauche) mais la première tentative sous le haut patronage de Maman fut un échec cuisant.
Arriver à remuer la salade sans faire sauter une feuille dehors à chaque fois. Quelle que soit la taille du saladier et l’espace disponible.

Pour résumer : un travail, un balayage, un dé à coudre, un folio.

- Ce sera tout ?
- Oui, là, on commence à être pas mal.
- En revanche, mademoiselle, on ne rend pas la monnaie sur les tickets resto.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pbmv 340 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog