Cette image m’évoque immédiatement le parfum Serge Noire de Serge Lutens.
Je ne l’ai senti qu’une fois, et il m’est resté en mémoire, gravé dans mes narines et dans mon cortex baigné d’images.
Serge Lutens présente ainsi sa création de 2008 : “Du phénix -cet oiseau mythologique renaissant de ses cendres- éclot une senteur, sans lieu, sans temps, ni d’ici ni d’ailleurs” et la dédie “aux belles éthérées” (pour le contraste du noir sur la peau blanche).
Il aurait voulu retrouver “le tombé droit et net de la serge, avec laquelle était confectionné la soutane des prêtres”, noire étant la couleur du mystère protecteur.
Le critique de parfums remarque : “Les parfums à l’encens s’inspirent souvent d’une vieille église froide, en voici un voluptueux et incandescent.”
Notes dominantes : ambre, cannelle, épices, camphre, patchouli et bois noirs.
Moi je me souviens surtout d’un parfum énigmatique, faussement austère, mystique, évoquant l’encensoir agité dans les églises silencieuses, ensorcelant. Un parfum spirituel, comme sacré.
Autant vous dire que je le veux… Mais son prix…
La Chute de la maison Usher, Jean Epstein, 1928.