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Le magazine Adage a publié quelques stats intéressantes sur le rapport entre le trafic des pages Facebook de marque et leur audience sur leurs propres sites. Alors que Facebook est entrain de devenir le plus grand outil de marketing relationnel pour les marques, il est légitime de s’interroger sur les conséquences pour les sites de marque (nb: je ne parle pas des sites ecommerce). Est ce que Facebook est entrain d’absorber leur trafic ? Va-t-il les remplacer à terme ?
Le constat est le suivant. Lorsqu’on regarde sur le chart ci-dessous, on s’aperçoit que les très grandes marques rassemblent des millions de « likers ». Starbucks et Coca-Cola ont rassemblé plus de 10 millions de membres par exemple.
De l’autre côté, quand on regarde l’audience du site web de Coca-Cola aux US, elle a diminué de 40%: 242 000 visiteurs en juillet versus l’année précédente (Source: Compete). Même histoire pour la marque Oreo: 8.7 millions de likers sur Facebook. Le site multimarque où celle-ci est mise en avant, NabiscoWorld.com, a vu son trafic US diminué de 1,2 million en juillet 2009 à 321 000 en juillet 2010. Il semblerait donc que Facebook arrive en effet à s’accaparer le trafic des sites de marques. Pour contrebalancer ce propos, il faut noter que Starbucks et ses 12.7 millions de membres Facebook constate un trafic stable sur son site. En extrapolant, on peut se demander si compte tenu de leur forte croissance internationale, leur trafic web ne devrait-il pas fortement augmenter ?
Ce mouvement est encouragé par les marketeurs qui n’hésitent plus à mettre en avant sur leur site leur page Facebook pour que leurs visiteurs les « like ». Idem pour les signatures publicitaires. En France, certaines marques comme Sony ou Orangina signent leurs spots TV avec un facebook.com/nomdeloperation. D’autres marques comme Ben&Jerry’s ont annoncé la fin des envois d’ emailing, remplacé par des updates dans le newsfeed de Facebook
Pour prolonger le débat, on peut se demander si cela est un présage qui annonce la fin des sites web de marque ?
Si on fait un peu de prospective, il n’y a pas de raison que ce mouvement s’arrête vu qu’il est encouragé par ses premiers acteurs j’ai nommé les marques. La dépendance vis-à-vis de Facebook va s’accentuer. Cependant, il ne faut pas oublier qu’un annonceur reste maitre de son site web (structure, organisation, contenu, opération marketing et données clients) quand pour Facebook, ce n’est pas le cas. Je ne suis donc pas certains que les pages Facebook puissent vraiment remplacer les sites de marques. Certes, cela pourrait avoir du sens, mais est ce que les annonceurs seront vraiment prêts à se fourrer dans les griffes de Facebook? Je n’en suis pas sûr…